Belle bourriche de hotus à Vresse-sur-Semois

• La canne


Elle doit être de préférence à emmanchements inversés et conçue pour pouvoir recevoir des diamètres de nylon élevés ( du 18/00 au 25/00 ). Pour un bon travail du poisson, je suggère une canne de 8,00 m à 11,00 m; cela permet une meilleur manœuvre lors du combat car, en tenant la canne haute, nous mettons notre adversaire en difficulté et nous le forçons à monter en surface. De plus, une petite canne, c'est aussi une ligne plus courte, donc moins de souplesse; dans ce cas, c'est souvent le poisson qui dirige le combat et qui décide de l'issue de celui-ci…



• Le flotteur


Son poids et sa forme peuvent varier énormément en fonction du courant, de la profondeur ou même du poisson recherché (certains poissons étant plus méfiants que d'autres). Les modèles doivent être polyvalents et bien adaptés au lieu de pêche; ils doivent être assez trapus, visibles (antenne épaisse) et doivent rester stables dans le courant. Lorsque le courant est soutenu, il est préférable d'utiliser un flotteur plat car il a moins de prise dans la masse d'eau.



• Les plombs


Peu importe les marques utilisées, l'essentiel c'est qu'ils soient bien centrés; n'hésitez pas à les trier si nécessaire. Personnellement, j'installe une olivette à partir du moment où le flotteur dépasse 1 gr. car cela signifie que les conditions de pêche exigent que l'appât descende rapidement sur le fond (ex : courant soutenu ou grande profondeur) et l'olivette remplit très bien ce rôle.
Lorsque je dépasse les 10 gr., j'en reviens aux cendrées (chevrotines) pour garder une présentation correct.



• L'hameçon


Pour des poissons costauds, l'hameçon doit être fort de fer, de préférence à courte tige. Actuellement, on peut trouver ces modèles dans beaucoup de marques; avec une qualité presque identique.