La pêche à la mouche noyéemouchenoyee

La pêche à la mouche noyée se pratique principalement en début de saison ; depuis l’ouverture jusqu’à la mi-mai. La technique qui est de loin la plus rentable en Semois est celle qui consiste à effectuer de longs lancers et de ramener la mouche en « tractant » énergiquement la soie, canne vers le bas.

Le matériel:

Une canne de 3.00 M avec une action rigide ou semi-parabolique peut convenir. L’important est de maîtriser parfaitement l’engin afin de pouvoir atteindre une bonne distance. Le moulinet doit pouvoir contenir une soie en rapport avec les indications se trouvant sur la canne. Même chose pour la soie. Pour cette pêche, il convient d’utiliser un type de mouche qui ressemble davantage à un alevin car il s’agit presque d’une pêche au leurre. On les nomme les streamers. Voici deux exemples de mouches convenant parfaitement pour cette technique:

   
Muddler Minnow (mouche vairon)   

Comme son nom l’indique, cette mouche, une fois imbibée d’eau, donne l’impression de ressembler à un petit poisson. Les tirettes effectuées par le pêcheur accentuent cet effet et provoquent l’attaque de la truite ou du chevesne. Il existe de nombreuses variantes de cette mouche. Celle qui a le plus de succès est incontestablement le modèle en cervidé blanc avec une touche de poils rouges (cerf, bucktail, veau,…) pour la queue et deux chainettes de lavabos pour former des yeux de type libellule. Le tout, monté sur un hameçon n °8.
   
Dog nobbler   

                  
Cette mouche, ressemblant grossièrement à une libellule, est équipée des chainettes de lavabos dont je parle ci-dessus. Le modèle noir est efficace mais ce sont sans nul doute les couleurs vives, voire fluos, qui donnent le mieux; surtout à l’ouverture. Il ne faut donc pas hésiter à essayer des rouges, des blanches mais aussi des oranges ou des roses ! Un corps en Fritz et une queue en marabout donnent des effets très attractifs dans l’eau. Elle est montée sur un hameçon n °8.
   
Montana   

         
Cette mouche ne fait pas partie des streamers ; elle ne se manie pas de la même façon que les deux précédentes. Dans son cas, il est préférable de la laisser descendre au gré du courant de manière naturelle, telle une larve Elle peut être également associée avec un streamer en la plaçant en intermédiaire sur le bas de ligne ; elle vous permet alors de proposer un appât entre deux eaux. Elle donne tout son potentiel lorsque les truites se décollent du fond pour commencer timidement à gober les larves qui dérivent. Elle se décline en toutes sortes de coloris, casquée ou non. Il est toujours bon d’avoir une montana dans sa boîte.

De nombreux autres modèles existent et sont efficaces
à un moment ou à un autre.

Echantillon de mouches disponibles en magasin

A vous de choisir celle qui tentera votre première truite de la saison !

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