La technique de pêche au "feeder" qui se traduit de l’anglais par « mangeoire » se rapproche de celle, plus
ancienne, du ressort plombé. Le principe est le même mais les nuances ne sont pas négligeables.
La pêche au feeder est l’une des technique les plus rentables pour la pêche des poissons dits « fouisseurs » ; c’est-à-dire ceux qui
cherchent leur nourriture en fouillant le fond comme la brème, la tanche, le barbeau ou encore la carpe. Mais il est également possible d’attraper des gardons, des chevesnes et des hotus.
- La canne
Même si il est possible d’utiliser une canne de type "truite", donc avec une action souple, il est préférable de s’équiper du matériel spécialisé. En effet, il existe
des cannes "feeder" qui sont spécialement conçues pour cette pêche. Elles sont de longueur et de puissance variables selon l’endroit ou l’on pêche et l’espèce de poisson
recherché. De plus, elles possèdent des scions supplémentaires qui sont très sensibles. Ils permettent de déceler rapidement la touche et de pouvoir ferrer des poissons
parfois difficiles.
La Semois à Vresse
- Le moulinet
Là aussi, il existe des moulinets de type "Match" adaptés à cette technique. Ceci dit, un bon moulinet pour le lancer léger ou la pêche à l’anglaise convient parfaitement.
En ce qui concerne le nylon, son diamètre dépend bien entendu du poisson recherché. Généralement, 150 mètres de 18/00 voir de 20/00 feront l’affaire.
Barbeau pris en Meuse française, à Laifour
- Le feeder
Ce "mangeoire" est un récipient dans lequel on incorpore le plus souvent de l’amorce ou des asticots. Il est le plus souvent de forme cylindrique. Dès qu’il arrive
sur le fond, il répand son contenu, attirant de ce fait le poisson sur la place. Le bas de ligne est fixé en dérivation sur la ligne.
Barbeau
- La technique
Il suffit donc de lancer le feeder régulièrement (si il n’y a pas de touche après 5 minutes, il vaut mieux relancer) à la même place ; ce qui permettra de rassembler plus de poissons
grâce à l’apport continuel d’amorce. Une fois que la ligne est en place, ne pas oublier d’ouvrir le frein du moulinet pour éviter la casse lors des départs de beaux poissons
(barbeaux, carpes,…). Il est conseillé d’améliorer le coup en frondant des asticots ou du chènevis. La canne doit être posée parallèlement à la rivière afin de bien
distinguer les touches et pouvoir réagir promptement.